samedi 7 juin 2014
jeudi 5 juin 2014
C.D.E.N* extraordinaire
vendredi 6 juin à 18h
AUCH, place de la Libération
à l'appel des organisations CGT/Education, SE/UNSA, SNUipp/FSU,
SUD/Education et FCPE du Gers
de l'Association des Maires du Gers, des Conseillers Généraux et Régionaux
- pour obtenir une dotation spéciale pour les écoles du Gers
- et interpeller le ministre de l'Education Nationale
Malgré des effectifs constants, le Gers perdra 3 emplois de professeur
d'école à la rentrée 2014, alors qu'il y manque déjà une cinquantaine de
professeurs des écoles pour que le Service Public d'Education fonctionne
correctement.
Le Gers s'était déjà vu infliger plus de 50 fermetures sous le précédent
quinquennat, totalement injustifiées du fait de la stabilité des effectifs
scolaires. Non seulement les dommages causés par cette hémorragie ne sont
pas réparés, mais la situation va continuer à se dégrader. Les territoires
ruraux sont toujours considérés comme des réservoirs de postes.
Depuis le mois d'avril , chaque semaine, des initiatives diverses ont lieu
pour protester contre la pénurie des moyens et les fermetures de classes
qu'elle engendre.
Le 17 avril 2014, le Conseil Départemental de l'Education Nationale du Gers
s'est unanimement prononcé contre la Carte Scolaire présentée par
l'IA-DASEN.
Prochainement les représentants des parents d'élèves FCPE, les syndicats
SNUipp/FSU, SE/UNSA, CGT/Education, SUD/Education, les représentants des
Maires, des Conseillers Généraux et des Conseillers Régionaux du Gers, vont
de nouveau s'adresser au Président de la République et au Ministre de
l'Education Nationale pour demander une dotation spécifique pour les Ecoles
Publiques du Gers, à l'occasion du vote du Collectif budgétaire, afin de
prendre en compte, pour la rentrée 2014, les besoins de tous les secteurs
éducatifs des départements ruraux de l’Académie et notamment ceux du Gers.
De plus, dans l'Académie de Toulouse, 47 postes budgétisés n'ayant pas été
pourvus lors des concours exceptionnels de recrutement de
Professeurs d'Ecole, la communauté éducative du Gers demande que ces postes
soient redistribués dans les départements de Midi-Pyrénées.
*Conseil Départemental de l'Education Nationale
Venez nombreux avec banderoles et casseroles....
«Je suis comme une bonne mère de famille qui a un budget pour les courses et qui doit faire des choix.» Telle est l'image employée par Mme Nicolas-Foix, inspectrice d'académie, pour expliquer aux parents d'élèves de Castelnau-Barbarens le pourquoi de la fermeture d'un poste d'enseignant. «Vous parlez comme une comptable, une bonne mère de famille veut le bien de ses enfants justement !», rétorque Sonia, une maman. «Mais ne peut pas vivre indéfiniment à crédit !», lance l'inspectrice. Ambiance crispée hier soir dans la salle du préau où environ trente parents d'élèves, mais aussi des grands-parents et des élus locaux, se sont invités à la réunion programmée entre les enseignantes et l'inspectrice d'académie en charge du RPI Castelnau-Barbarens - Boulaur. Une rencontre prévue pour anticiper la rentrée avec deux classes contre trois actuellement. Une rencontre qui s'est transformée en confrontation entre des parents désabusés et une inspectrice prise de cours quand la porte lui a été littéralement fermée au nez lorsqu'elle a voulu s'en aller. Alors elle a fait ce qu'elle a pu pour apaiser les tensions. «Dès le premier jour de la rentrée de septembre, des inspecteurs viendront compter physiquement les enfants et on ajustera avec la réserve qu'a gardée le Dasen plus des postes issus des prochains concours», s'engage-t-elle. Mais le maire, Michel Burgan, et les parents mobilisés l'assurent : le seuil des 69 inscrits requis sera atteint. «Alors pourquoi passer un été à prévoir une organisation qui sera encore revue en septembre ?», interpelle un papa. «On fait avec l'état actuel des choses», a répondu l'inspectrice. Qui a reconnu que «la période de réserve électorale avait empêché les équipes de préparer cette réforme.» Alors «en l'état actuel des choses», les CE1-CE2 seront répartis entre les deux classes existantes et celle de Boulaur. «Vu les locaux, j'aimerais bien qu'on m'explique comment techniquement c'est possible», déplore Philippe, père d'élèves.
La Dépêche 03 juin 214
La Dépêche 03 juin 214
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